Financer un projet de formation reste une opération essentielle, et chaque apprenant pourra faire une demande de prise en charge auprès de son employeur, de Pôle Emploi, de l’OPCA (organisme paritaire), du Conseil Régional, mais aussi mobiliser son Compte Personnel de Formation. Alors quelles sont les solutions pour financer un cursus 100 % e-learning avec Webknowledge ?

  1. Le compte personnel de formation
  2. Le CPF de transition pour changer de métier
  3. Le contrat de professionnalisation pour étudier en alternance
  4. Le contrat de sécurisation professionnelle pour les salariés licenciés économiques
  5. Le financement personnel pour concrétiser toutes ses envies

Le Compte Personnel de Formation pour financer une formation professionnelle

Depuis 2015, le Compte Personnel de Formation (CPF) sest substitué au Droit Individuel à la Formation (DIF), et la récente réforme pour la liberté de choisir son avenir professionnel a profondément transformé le compte personnel de formation. Tous les Français disposent dun CPF à partir de 16 ans et jusqu’à l’âge de leur départ de retraite. En CDI ou en CDD, indépendants ou demandeurs d’emplois… Tous les actifs voient leur CPF alimenter en euros, et le solde est connu en un clic.

Ce compte individuel peut être mobilisé pour financer un bilan de compétences, une VAE (Validation des acquis de lexpérience) ou une formation, comme un cursus en e-learning avec Webknowledge. Pour une évolution professionnelle ou pour sécuriser son parcours professionnel, chacun pourra donc prendre l’initiative de cette action de formation. Et si le solde du CPF est insuffisant, l’apprenant pourra demander un abondement à son employeur. Le demandeur d’emploi pourra lui-aussi se rapprocher de Pôle Emploi pour compléter le financement de la formation par le CPF grâce à des dispositifs daides.

 

Le CPF de Transition pour financer un projet de transition ou de reconversion professionnelle

La formation professionnelle vise principalement au développement des compétences notamment pour renforcer l’employabilité et ainsi sécuriser son parcours professionnel. Mais acquérir des compétences peut aussi permettre à chacun de concrétiser son envie de changer de métier. La transformation du marché du travail implique de pouvoir suivre une formation pour engager cette transition professionnelle. C’est la mission assignée au CPF de transition, qui remplace le Congé Individuel de Formation (CIF). La Réforme de la formation professionnelle a donné le pouvoir à chaque actif de réorienter son parcours professionnel en permettant le financement des formations, indispensables à cette volonté de changement de métier.

En fonction de la situation professionnelle (Travailleurs non-salariés, Contrat à temps-plein ou à temps-partiel, demandeurs d’emploi, professions libérales, …), le CPF de transition doit permettre une formation continue adaptée au projet professionnel du demandeur, même sans rapport avec lactivité professionnelle qu’il exerce. Le salarié doit demander une autorisation d’absence à son entreprise en informant de la durée de la formation, de l’intitulé exact de cette dernière. Son projet de reconversion nécessitera cependant d’être validé et accompagné par la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR), dont il relève. L’entreprise, en revanche, ne peut pas s’opposer à un tel projet de reconversion.

 

Le Contrat de Professionnalisation rémunéré pour financer une formation initiale en alternance

 Se former pourra aussi s’envisager par le biais de lalternance. Le contrat d’apprentissage traditionnel est ici remplacé par le contrat de professionnalisation. Ce contrat est tripartite puisquil relie l’apprenant, l’entreprise d’accueil et l’organisme de formation. Il définit l’organisation de cette période de professionnalisation en détaillant la succession de périodes de Formation en entreprise et en Centre de formation.

Le contrat de travail pourra prendre la forme dun CDD (Contrat de travail à durée déterminée) ou d’un CDI (Contrat de Travail à durée indéterminée). La formation en alternance par le biais d’un contrat de professionnalisation s’adresse aux :

  • Jeune de 16 ans à 25 ans révolus
  • Bénéficiaires de certains revenus sociaux (RSA, AAH, CUI)
  • Les salariés après la fin de leur contrat unique d’insertion (CUI)

La rémunération de l’alternant est défini par rapport à son âge et s’exprime en pourcentage du SMIC ou du salaire minimum conventionnel.

 

Le Contrat de Sécurisation Professionnelle pour favoriser la reconversion des salariés en licenciement économique

 

Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est destiné à tous les salariés qui sont licenciés pour motif économique. L’entreprise en difficultés est tenue de proposer ce dispositif devant faciliter le retour à l’emploi des salariés concernés. En revanche, le salarié peut accepter ou refuser ce CSP.

La mise en œuvre d’un tel contrat peut impliquer de multiples actions de formation mais aussi d’accompagnement, notamment par un conseiller Pôle Emploi ou de l’organisme chargé du retour à l’emploi sur le secteur géographique concerné. Le CSP définit enfin les conditions d’indemnisation du salarié, notamment s’agissant de la prime de licenciement et l’indemnité compensatrice de préavis.

 

Le financement personnel et les prêts étudiants pour financer une formation initiale

 

Si cette formation professionnelle continue permet de demander la prise en charge des frais de formation mais aussi d’une rémunération pendant ce temps de formation à de nombreux organismes, parfois l’apprenant doit la financer lui-même. Il peut s’agir d’un financement total ou partiel (par exemple, lorsque le solde du CPF est insuffisant à ce financement). Le financement personnel doit donc permettre de boucler cet aspect économique, que ce soit par la souscription d’un emprunt bancaire classique ou d’un emprunt étudiant (le plus souvent, lemprunt étudiant offre la possibilité de différer les remboursements après la fin de la formation).