Le CPF de transition, un dispositif pour financer une réorientation professionnelle

Se substituant, depuis le 1er janvier 2019, au congé individuel de Formation (CIF), le CPF de transition représente un dispositif du Compte Personnel de Formation, devant permettre à tous les salariés d’initier une reconversion professionnelle. En s’engageant dans la mobilisation du CPF de transition, le salarié peut suivre une formation certifiante devant lui permettre de changer de métier ou de profession.

Quelles sont les conditions pour bénéficier du CPF de transition ?

Pour pouvoir prétendre au dispositif, le salarié en CDI doit justifier d’une ancienneté de 24 mois dont 12 mois dans la même entreprise. Cette ancienneté peut être continue ou non. Pour le salarié en CDD, ce dernier doit pouvoir justifier de 24 mois de contrat au cours des 5 dernières (dont 4 mois en CDD au cours des 12 derniers mois). Cette condition d’ancienneté est levée pour les salariés licenciés pour motif économique mais aussi pour les travailleurs en situation de handicap.

deux hommes discutant devant une table basse
Formation digitale et CPF de transition, une voie pour répondre aux nouvelles exigences de l’entreprise
Femme avec lunettes de réalité virtuelle

Le CPF de transition peut être mobilisé pour suivre une formation d’architecte Web, d’expert Webmarketing ou de toute autre formation dans l’univers du digital et du web. Pour pourvoir suivre une telle formation certifiante dans l’univers du digital, le salarié pourra utiliser la Validation des Acquis de l’expérience (VAE) pour justifier de la pertinence de sa demande.

A partir du 1er janvier 2020, le salarié s’adressera aux commissions paritaires interprofessionnelles (CPIR). Ce sont elles, qui instruiront les dossiers de CPF de transition, et qui prendront en charge financièrement ces projets de transition professionnelle.

(Jusqu’en 2020, ce sont les Fongecif, qui se substituent aux CPIR). Le CPF de transition impose au salarié d’élaborer un projet de formation, qui sera la base pour la validation (ou non) de la demande. Si le salarié peut se faire accompagner par un conseiller en évolution professionnelle, il devra aussi identifier ses acquis professionnels, afin de préciser la durée et le parcours de formation, qui devra être suivi.

L’accord de la CPIR garantira au salarié sa rémunération tout au long de la formation, ainsi que la prise en charge des frais pédagogiques et des frais liés à la période d’apprentissage.